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4 choses à savoir avant de souscrire au capital décès
Comprendre les capitaux décès

4 choses à savoir avant de souscrire au capital décès

Vous ne vous sentez pas concerné par l’assurance décès ? Nous vous comprenons, le sujet n’est pas léger et vous pensez certainement que vous avez le temps avant de vous préoccuper de votre disparition.

Pourtant, souscrire un capital décès est une façon de protéger vos proches financièrement après votre mort. À quoi sert-il et en quoi est-ce important d’y consentir ? Voici 4 points essentiels pour mieux connaître cette garantie.

1.Prévoir l’après pour ses proches grâce au capital décès

La garantie décès est nécessaire pour protéger votre conjoint, vos enfants ou vos parents. Elle leur permet de toucher une somme qui pallie les éventuelles difficultés liées à votre disparition. Par exemple, avec cette enveloppe, votre concubin pourra continuer à régler le loyer de votre logement ou vos descendants pourront payer leurs études. Même s’il ne faut pas confondre avec l’assurance obsèques, une partie des fonds peuvent être également utilisés pour financer vos funérailles.

Le montant de la rente correspondra aux mensualités déboursées par le titulaire du contrat. Sachez également que dans certains cas le capital ne peut être versé. Par exemple, si vous décédez à la suite de la pratique d’un sport extrême comme le parachutisme ou l’alpinisme, vos bénéficiaires seront privés des fonds.

2. Renseigner les bénéficiaires dès la souscription du contrat

En cotisant chaque mois, vous vous constituez un capital qui sera reversé à ceux que vous aimez. À condition que vous indiquiez bien, dès le début, qui sont vos héritiers. Cela permet de cadrer et de débloquer rapidement les fonds à votre disparition. Vos ayants droit ont changé de coordonnées ? Pensez à actualiser toute modification dans votre contrat. Si vous ne renseignez pas bien ces données, votre contrat sera en déshérence. C’est-à-dire que le capital ne sera jamais versé ou réclamé par les bénéficiaires, car ils ne seront pas connus de l’assurance. Enfin, n’oubliez pas d’informer vos proches de votre choix et transmettez-leur le contact du prestataire. Cela leur simplifiera les démarches.

3. Distinguer l’assurance décès de l’assurance vie

Savez-vous faire la distinction entre ces deux contrats ? S’il n’est pas évident d’en saisir les différences, ils n’ont pas les mêmes objectifs :

  • L’assurance vie : c’est un placement financier pour vous constituer une épargne. Au même titre qu’un livret, vous y déposez une somme pour la faire fructifier.
  • Le capital décès : c’est une prévoyance qui permet de distribuer une rente aux personnes de votre choix à votre départ.

Même si, dans certaines situations, l’assurance vie prévoit aussi de verser le fonds aux héritiers en cas de décès, ne faites pas l’amalgame. La différence est importante : dans un cas vous vous constituez une épargne pour en profiter de votre vivant, dans le second vous cotisez pour qu’une pension soit versée à votre disparition.

4. Les avantages à souscrire un capital décès

  • La fiscalité : le capital ne rentre pas dans le patrimoine du défunt. Cela signifie que vos bénéficiaires ne seront pas imposables et ne paieront pas de droits de succession sur ce capital. En effet, l’article L 132-12 du Code des assurances indique que la somme n’est pas considérée comme un héritage, mais comme une prestation d’un contrat souscrit.
  • Des garanties supplémentaires : d’autres protections peuvent être ajoutées comme la couverture de la perte permanente ou temporaire d’autonomie, une invalidité totale ou partielle et même une allocation éducation pour financer les études de vos enfants.
  • Une rente plus élevée que celle de la CPAM: Saviez-vous que la Sécurité sociale prévoit aussi un capital décès ? Malheureusement, il est beaucoup moins avantageux. D’abord, si vous êtes un travailleur indépendant et que vous ne cotisez pas, vos bénéficiaires ne pourront rien toucher. Il n’est attribué que si le défunt a été salarié ou allocataire Pôle Emploi dans les 3 derniers mois avant sa disparition. Ensuite, la somme versée ne couvre pas toujours les pertes pécuniaires subies par vos ayants droit. Par exemple, le plafond est seulement de 3 476 euros pour un salarié.

Vous ne pouvez malheureusement pas prévoir votre décès, mais vous pouvez faire en sorte d’anticiper les conséquences financières liées à celui-ci. Penser à l’après est important pour ne pas laisser votre entourage dans le besoin. Nous espérons que vous êtes mieux informé concernant le capital décès et que vous avez tous les éléments pour prendre une décision.

Avec notre offre #Jepenseàvous, vous pouvez adhérer à tout âge (entre 18 et 84 ans) et choisir entre trois niveaux de capital. Chaque mois, vous cotisez pour constituer un capital financier (au choix de 5 000 euros à 15 000 euros) à ceux que vous aimez.