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Cancers pédiatriques : s'engager, agir et faire avancer la recherche
Les cancers pédiatriques
Publié le 20 novembre 2023

Cancers pédiatriques : s'engager, agir et faire avancer la recherche

Première cause de décès par maladie chez l’enfant en France, les cancers pédiatriques tuent 500 enfants et adolescents par an.

Même si la recherche a progressé, il y a encore 20 % de malades pour lesquels les traitements existants sont un échec. La recherche est la seule solution pour identifier les mécanismes de développement de cancers chez l’enfant et pour mettre en place des protocoles de soins adaptés.

 


À l’occasion de Septembre en Or, mois de sensibilisation sur les cancers pédiatriques, nous tenons à rendre hommage aux petits héros qui se battent avec force, et à leurs familles dévouées. Lamie mutuelle et ses collaborateurs se mobilisent à leurs côtés pour faire bouger les choses ! Nous espérons que cet article vous apportera plus de connaissances sur ce sujet, n’hésitez pas à vous engager, chaque acte compte !

 


2500 cancers pédiatriques diagnostiqués chaque année

 

Si les cancers pédiatriques ne touchent pas la majorité des enfants, c’est tout de même 1 sur 440 qui en sera atteint avant ses 15 ans. La moitié des cancers surviennent tôt, avant l’âge de 5 ans, et ils se développent très rapidement. Il n’y a pas un cancer pédiatrique, mais plusieurs cancers différents.

 


Les différents cancers 

 


Il existe en tout 60 types de cancers différents que l’on peut répartir en plusieurs groupes :

  • les leucémies ;
  • les tumeurs du système nerveux central ;
  • les lymphomes (cancer de la lymphe) ;
  • les carcinomes (cancer de la peau) ;
  • les sarcomes osseux et extra-osseux.


Selon l’Institut national du cancer, les cancers les plus fréquents chez l’enfant sont les leucémies (29 % des cas), les tumeurs du système nerveux central (25 %) et les lymphomes (10 %). Les garçons sont plus touchés par les lymphomes ou les tumeurs osseuses, alors que les filles sont plus concernées par les carcinomes.

 


Les symptômes sont différents selon les cancers. Quoi qu’il en soit, si vous observez un changement de comportement chez votre enfant ou des troubles, consultez votre pédiatre.

 

 Un quotidien difficile pour toute la famille

 

Passé le choc de l’annonce du diagnostic, les enfants voient leurs vies bouleversées. Entre les examens, les traitements, les effets secondaires violents ou les opérations, les enfants atteints de cancer vivent, très jeunes, des moments douloureux et difficiles. Pourtant, de nombreux témoignages de parents et de médecins montrent qu’ils ont une force incroyable. Ce sont tous des héros et des héroïnes qui chaque jour affrontent la maladie malgré l’épuisement. Grâce à leur innocence, ils sont beaucoup plus optimistes et luttent de manière admirable. C’est d’ailleurs une belle leçon de courage pour nous, adultes. La maladie concerne aussi évidemment les parents et la fratrie qui vivent au rythme des chimiothérapies et des hospitalisations. Souvent démunis face à la douleur inacceptable de leurs enfants, les parents se battent avec dignité.

 


Les cancers pédiatriques bouleversent des familles entières qui doivent mettre leurs vies entre parenthèses pour accompagner leur enfant malade. Se mobiliser pour Septembre en Or, c’est aussi rendre hommage à ces petits guerriers et à leurs parents. Leurs combats forcent notre respect.

 

La recherche comme seul recours

 

Les traitements étant invasifs et pas toujours efficaces, faire avancer la recherche est le seul moyen pour soulager les enfants malades et leurs familles.

 

Des origines méconnues

Les facteurs de risque sont plus difficiles à identifier que chez l’adulte. Cependant, les scientifiques ont révélé que l’hérédité n’est pas un facteur déterminant : moins de 5 % de cancers pédiatriques sont héréditaires. D’autres causes environnementales (pesticides, pollution ou ondes) pourraient être responsables de certains cancers. Mais rien n’est affirmé avec certitude. Malheureusement, la recherche ne permet pas de connaitre avec certitude l’origine des cancers pédiatriques. Elle a besoin de plus de moyens, d’où la nécessité de la soutenir. Une fois que les facteurs de risque seront connus, il sera plus facile de mettre en place des solutions de prévention.

 


Des traitements peu adaptés

 

Les traitements sont les mêmes que pour les adultes : la chimiothérapie et la radiothérapie. Grâce aux progrès de la recherche, certains cancers pédiatriques répondent favorablement aux soins. Si aujourd’hui, 3 enfants sur 4 guérissent, ils conserveront des séquelles à l’âge adulte à cause de la toxicité des traitements. La recherche permet également d’améliorer la prise en charge thérapeutique et de l’adapter à l’organisme des enfants et à chaque tumeur.

 


 

 Le gliome infiltrant du tronc cérébral : un cancer pédiatrique incurable

 

Dans 20 % des cas, les thérapies sont un échec, car la maladie est incurable, comme le GITC, le gliome infiltrant du tronc cérébral qui est une tumeur rare (50 enfants touchés chaque année en France). Ces tumeurs sont inopérables et résistent aux traitements classiques. Les enfants atteints de GITC ne survivent que 8,5 mois en moyenne selon Gustave Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe et à l’origine de Septembre en or.

 


Pour toutes ces raisons, n’attendons pas pour faire avancer la recherche ! Cela nous concerne tous ! En France, la recherche sur les cancers pédiatriques est peu financée par l’État. En faisant un don ou en offrant un peu de notre temps, nous agissons à notre petite échelle pour améliorer le quotidien des enfants et de leurs parents.

 


4 idées pour vous engager

 

Si, comme nous, vous êtes touchés par cette cause, mais que vous ne savez pas comment vous engager, voici 4 idées pour agir concrètement :

 

  • Faire un don d’argent: vous contribuez financièrement aux programmes de recherche et vous bénéficiez d’une déduction sur votre impôt à hauteur de 66 % du montant versé. Vous pouvez choisir de faire votre don à des centres de recherche spécialisés comme Gustave Roussy, à des associations généralistes comme La ligue contre le cancer ou bien à des associations créées par des familles endeuillées comme Wonder Augustine.
  • Devenir bénévole : en donnant de votre temps, vous agissez indirectement contre les cancers pédiatriques. Les associations ont toujours besoin de bénévoles pour les aider dans l’organisation d’événements, la communication ou la gestion administrative. Si vous avez des moments libres et une compétence particulière à mettre aux services des associations, contactez-les !
  • Contacter des associations de soutien : si vous souhaitez épauler les malades et leurs familles, vous pouvez intégrer une association d’entraide. À travers des activités et des spectacles pour les enfants et des groupes de paroles pour les adultes, ce sont des parenthèses que vous leur offrez. N’hésitez pas à joindre l’hôpital pédiatrique le plus proche de chez vous ou des associations comme le Rire médecin.
  • Participer à une course solidaire : afin de récolter des fonds, de nombreuses associations organisent des courses ou des marches. Peu importe votre niveau sportif : l’essentiel est de contribuer à faire avancer la cause.

 

En vous engageant, vous sensibilisez votre entourage aux cancers pédiatriques.

 

Lamie mutuelle se mobilise pour soutenir les enfants malades

 

Préserver la santé de tous est dans notre ADN. Nous sommes particulièrement sensibles à la santé des plus petits. Le quotidien de ceux qui sont malades et celui de leurs familles nous touche profondément. C’est pour cela que nous avons décidé d’agir pour aider TOUS les enfants souffrants parce qu’aucun enfant ne devrait être confronté aux difficultés liées à la maladie.

 


En plus de notre engagement pour Septembre en Or, nous allons plus loin en soutenant tout au long de l’année les enfants hospitalisés et leurs familles. C’est, par exemple, le cas avec l’association Ludopital, pour laquelle les collaborateurs de Lamie mutuelle ont participé à une collecte de jouets, destinés à améliorer le quotidien de ces petits guerriers ainsi qu'aux foulées de Ludopital, marches et courses organisées au profit de l’association.

 


D’autres opérations concrètes de la part des salariés de Lamie mutuelle sont à venir. Que vous soyez cadre hospitalier, membre d’une association ou parent d’enfants malades, nous sommes à votre écoute et à votre service pour vous aider. N’hésitez pas à nous solliciter, nous sommes déterminés à donner de notre temps.

 

 

 

3 questions à Aurélie Fleury, responsable communication chez Lamie mutuelle

 

  • Pourquoi t’es-tu inscrite aux foulées de Ludopital avec tes collègues ? 

Lamie mutuelle est engagée pour protéger la Santé de tous, avec une sensibilité particulière pour tout ce qui touche la santé des enfants (et notamment les cancers pédiatriques). Nous avons mené une action de collecte de jouets en mai dernier aux côtés de l’association Ludopital, et c’est tout naturellement que nous avons souhaité participer à l’événement caritatif qu’ils organisent chaque année : les Foulées de Ludopital. Pour nous, ce qui fait sens, c’est d’agir, chacun à notre niveau. Le don de soi, pour aider les autres. Alors j’ai accepté de participer à l’une des courses, aux côtés de mes collègues. Je garderai cet objectif tout au long de mes 10 km : courir pour les enfants hospitalisés. C’est le minimum que je puisse faire, à mon niveau.

  • En courant, quel message veux-tu transmettre ? 

Courir pour les Foulées de Ludopital, c’est m’associer à une cause qui me touche. C’est permettre à chaque collaborateur de Lamie mutuelle d’agir à son niveau, soit en courant, soit en marchant. Il n’y a pas de petite action. À l’image du colibri, chacun fait sa part. Pour moi, pour nous, ça donne du sens à notre mission première, qui est de protéger la santé de tous. En nous associant à un événement comme celui-ci, nous contribuons à parler de la cause. Et en parler, c’est faire avancer les choses.

  • Quelles sont les autres actions que vous avez faites ? 

J’ai évoqué la collecte de jouets que nous avons organisée aux côtés de Ludopital, mais nous souhaitons faire tellement plus. Donner de notre temps pour lutter contre les cancers pédiatriques, pour améliorer le quotidien de ces enfants (des super-héros !) et de leurs familles. Nous aimerions pouvoir nous rendre dans les hôpitaux pour AIDER, peu importe en quoi cela consisterait.

Nous sommes en bonne santé, nous avons cette chance, alors le moins que l’on puisse faire, c’est d’agir, concrètement. J’espère que d’autres actions concrètes pourront voir le jour dans les prochains mois.

Rédaction : Célia Gouverneur